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Stonehaven et Clifton, carrières de pierre

Le long de la rive nord, près de Stonehaven, se dressent des falaises de grès à perte de vue. La formation de Clifton, dans le nord du Nouveau-Brunswick, a été décrite pour la première fois en 1842 par Abraham Gesner. Celui-ci a attribué les roches à ce qu’il appelait le « grand terrain carbonifère du Nouveau-Brunswick ». Le charbon ne s’y trouvait pas en quantités abondantes, mais le grès était une ressource économique importante au 19e siècle. Dans son ouvrage classique, Acadian Geology, sir William Dawson a décrit la région comme ayant de « grandes carrières prospères de pierre, comparables à celles de Joggins ».

Les carrières de grès étaient situées à proximité de Stonehaven et l’industrie a créé beaucoup d’emplois. La Read Stone Company et ses entreprises ont participé à l’industrie du grès pendant plus d’un siècle. Établies en Nouvelle-Écosse, elles ont ouvert des carrières sur les rives de la baie des Chaleurs en 1856. Joseph Read & Company exploitait des carrières le long de la côte de Grande-Anse à Clifton. Les carrières sont devenues des fournisseurs importants de pierres meulières, de pierres à faux et de pierres à aiguiser. Henry C. Read avait des carrières dans le sud du Nouveau-Brunswick, près de Sackville.


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Les roches exposées sur la rive, près de Clifton, ont aussi produit de beaux exemples de plantes du Carbonifère supérieur. Bien que cette flore ait été découverte par des scientifiques dans les années 1800, c’est Walter Bell, de la Commission géologique du Canada, qui en a publié la description la plus complète au milieu des années 1900. Parmi les végétaux qui poussaient à cet endroit il y a 300 millions d’années figurent les lycopodes géants Lepidodendron et Sigillaria, des fougères à graines, ainsi que les prêles géantes appelées Calamites. Les restes d’animaux fossilisés sont rares, mais on a récemment découvert à cet endroit des restes de tétrapodes.