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Lac George

Le gisement du lac George, un gisement polymétallique, était autrefois la source d’antimoine la plus importante en Amérique du Nord. Sa géologie est composée d’un stock de granodiorite du Dévonien précoce, datant peut-être d’il y a 412 millions d’années et formé dans un contexte d’arc insulaire volcanique. Le terme « stock » désigne une petite intrusion ignée, qui peut être une apophyse d’un plus grand massif granitique sous-jacent. Les stocks étaient peut-être des cheminées qui alimentaient des volcans. Des veines de quartz contenant de la stibnite et de la molybdénite recoupent le stock de granodiorite du lac George.

En 1863, Loring Bailey a entrepris un levé des minéraux et des mines pour le gouvernement du Nouveau-Brunswick. Il a notamment visité la mine d’antimoine du lac George, près de Fredericton, qu’avait découverte deux ans plus tôt John Henneberry, un prospecteur de Saint John. Bailey était enthousiasmé par le potentiel d’extraction d’antimoine de la mine, mais bien moins par les activités minières en cours. Comme sources d’antimoine, on y trouvait de la stibnite minérale et de l’antimoine natif.

L’antimoine était utilisé pour la production de caoutchouc et la fabrication de métal d’antimoine. Aujourd’hui, il sert à augmenter la dureté et la résistance des alliages métalliques. Des composés de l’antimoine sont utilisés dans la fabrication de piles, de balles, d’ignifugeants, de verre, de céramique, de peintures et de poteries ainsi que de semi-conducteurs. De nos jours, la Chine produit environ 90 % de l’approvisionnement mondial en antimoine.

À l’heure actuelle, Geodex Minerals est à la recherche de gisements de tungstène-molybdène-étain-antimoine liés au granit dans la ceinture comprenant l’ancienne mine d’antimoine du lac George et l’ancienne mine de tungstène de Burnt Hill. La ceinture métallogénique inclut aussi le gisement de Sisson, dans le centre du Nouveau-Brunswick.