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Malcolm McLeod, Chris White et Sandra Barr
La géologie du sud du Nouveau-Brunswick est complexe et son interprétation est difficile. Les roches précambriennes, qui constituent un défi particulier, incluent des roches sédimentaires qui se sont déposées au fond d’anciens océans, des fragments de croûte continentale ainsi que de la lave et des cendres provenant d’îles volcaniques. Elles sont issues de collisions continentales, de l’éruption de volcans dans des sédiments océaniques et de la subduction de la croûte océanique. Soumises à des changements de température et de pression, elles ont été métamorphisées. Avec le temps, les traces de leurs origines ont été masquées.
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Il est relativement simple de déterminer l’âge relatif de roches bien stratifiées (en couches). Par contre, lorsque des roches ont été déplacées et ont changé autant que les roches du Précambrien au Nouveau-Brunswick, il est difficile d’établir les relations qui existent entre elles. Pour les scientifiques, la datation radiométrique est la première source de renseignements sur l’âge des roches. Cette méthode a joué un rôle important dans la détermination de la séquence d’événements à l’origine des formations géologiques du Précambrien au Nouveau-Brunswick.
De nombreux géologues ont contribué à démêler l’écheveau de cette histoire et à en dresser la carte, entre autres Malcolm McLeod du ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick, Chris White de la commission géologique de la Nouvelle-Écosse (Nova Scotia Geological Survey) et Sandra Barr de l’Université Acadia. Ils ont employé ces techniques pour déterminer l’âge des roches et découvrir leurs origines. Des roches comme la lave (dacite) de la formation de McBrien Lake (554 ± 14 millions d’années) et le granite de Fairville (548 ± 2 millions d’années) sont des morceaux du casse-tête de la tectonique des plaques.